Le hoquet, moins connu sous le nom de myoclonie phrénoglottique est un « réflexe respiratoire caractérisé par une succession de contractions inspiratoires spasmodiques, incontrôlables et involontaires du diaphragme, suivies d’une constriction de la glotte. L’air a du mal à pénétrer dans la trachée et les poumons, ce qui provoque une vibration des cordes vocales au niveau de l’épiglotte et le bruit « glottal » caractéristique du hoquet s’échappe…

 

Si le phénomène est bien connu, il est difficile de se débarrasser d’un hoquet tenace, ce qui explique qu’il existe autant de remèdes de « grand-mères » qu’il a existé de mamies…

 

Pêle-mêle :

 

-Modifier son rythme respiratoire. (Toutes les solutions auxquelles vous pensez ne sont pas forcément « homologuées »…)

-Masser le cou, à l’endroit du plexus cervical. (Encore faut-il savoir le trouver…)

-Masser le point de rencontre de la clavicule et du sternum. (Mouais…)

-S’allonger sur le dos et ramener les genoux contre la poitrine. (A essayer au bureau aidé par sa secrétaire…)

-Comprimer prudemment ses globes oculaires. (Le Monsieur a bien dit « prudemment », c'est-à-dire sans sortir l’œil de son orbite…)

-Frotter doucement son palais avec un coton tige d’avant en arrière. (Eventuellement, le frottis pourra aussi servir à un test ADN…)

-Boire doucement ou très rapidement un verre de liquide non gazeux et non alcoolisé. (Pas de coca ni de pastaga…)

-Avaler normalement un produit acide ou sucré… (Préférer le gingembre qui a d’autres vertus reconnues à de l’acide de batterie…)

-Dans un verre d'eau, placer une petite cuillère et boire l'eau en plaçant la cuillère entre le front et le haut du nez…. (Vous voyez le tableau…)

-S’arrêter momentanément de respirer… (Pas trop longtemps quand même car l’exercice est rapidement fatal....)

-Se tirer sur langue… (C’est donc en soignant un hoquet persistant qu’Albert Einstein aurait découvert que E=MC2… Un sacré scoop…!)

-Faire peur, « Bouh ! », à la personne qui hoquette… (Un exercice qui peut s’avérer dangereux comme avait pu le constater ce « yéti » du « train fantôme » d’une fête foraine qui avait bondi dans l’obscurité à l’arrière de notre wagonnet et que j’avais gratifié d’un « gauche » « réflexe » qui l’avait fait tomber de son perchoir…)

-Penser à autre chose… (Le choix est  vaste et sujet à  polémiques grivoises…)

-Essayer les trois « A » (YogA, TantrA, KamasutrA…)

-Lire la lettre de Guy Môquet d’un air constipé en se demandant pourquoi un Président quasiment lilliputien a eu cette drôle d’idée d’imposer sa lecture à des joueurs de rugby de 1m90 et 110kilos avant un match international…

-Un uchi mata ou un morote seoi nage sur l’inspiration de uke (celui qui chute) est une technique redoutable d’efficacité mais qui n’est malheureusement pas à la portée de tout le monde…  


Tout cela est bien sympa mais la méthode « reine », celle qui semble recueillir le plus de suffrages consiste, la raison demeure mystérieuse, à « boire à l’envers »… Mais pas forcément en imitant la jeune femme qui aime le « gros rouge qui tache » que l’on voit sur la photo qui illustre cet article....
  


A la vue de cette scène quelque peu paillarde, Monsieur le curé qui avait pourtant abusé de vin de messe avait failli défaillir. Il s’était dit « horrifié par tant de dépravation » mais la vérité qui était « ailleurs » vaut son pesant d’hosties... Ce grand « Père pervers » « refoulé » qui dans sa jeunesse avait raté le BAFA puis le concours d’entrée à l’école normale qui formait les « instits », enrageait, regrettant vivement de ne pas avoir su attirer cette âme perdue dans le piège de son confessionnal


Perdant de sa superbe, cet ecclésiastique, roi des messes basses avait expliqué, la bave aux lèvres et en frottant ses mains moites que les esprits « éclairés » et les épicuriens doivent remercier Bacchus tous les matins… Pour savoir « rendre » si vite « pompettes » et désinhibées les dames et les demoiselles qui ont « besoin » de cet artifice divin pour « s’exprimer »
  

Si sa soutane était une cloche, ses paroissiens estomaqués auraient entendu battre le tocsin et il y avait urgence à lui rappeler qu’à Marseille, les murs extérieurs de la prison des « Baumettes » sont ornés de sculptures qui représentent les sept péchés capitaux, ceux-là même qu’il bafoue allègrement depuis si longtemps…  

Après avoir fait œuvre de Père moraliste et « fouettard », une fois n’est pas coutume, il est temps de mettre une touche finale à cet article d’utilité publique.  

Et voilà qu’une histoire de cameraman qui « oubliait » son bégaiement dès lors qu’il avait le « trouillomètre à zéro » me revient à l’esprit. Si, contrairement à ce que croyaient les « Normands » d’Astérix, la peur ne donne pas des ailes, il arrive qu’elle transforme les bègues en véritables « pipelettes » et qu’elle les « fâche » définitivement avec leur chère orthophoniste…

Voilà un joli sujet de thèse pour des enseignants chercheurs en panne d’inspiration… !

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