Les vuvuzelas qui cassent les oreilles de tous les spectateurs, dans les stades et à la télé depuis le début de la coupe du monde de football feraient partie intégrale de la culture sud-africaine…
Aussi « culturelles » que soient ces abominations sonores, c’est bel et bien la première fois qu’il faut acheter des boules quiès ou des casques antibruit avant de pénétrer dans un stade…
Malgré la quasi-unanimité des réclamations, la FIFA a décidé qu’il est hors de question d’interdire ces instruments de torture sonores qui ridiculisent pourtant, purement et simplement les trompettes de Jéricho…
Dans un monde
idéal, un pays qui accueille sur son sol le reste de la planète devrait s’efforcer d’être agréable à ses invités, ce qui en la
circonstance est loin d’être le cas. Dans ces conditions, dès la fin des hymnes nationaux, les stades sont noyés dans un brouhaha qui fait penser à celui que pourraient produire
des milliards d’abeilles. Exit les chants de supporters, les « oh hisse enc… ! » et autres maximes
mythiques, déclinées dans toutes les langues…
Après avoir fait l’effort de maltraiter mes oreilles en regardant deux matches à la télé et considérant qu’il y a bien peu de chances que les imbéciles qui dirigent le football changent d’avis, j’ai décidé et je ne suis pas le seul, à regarder les prochaines rencontres… Sans le son, sauf peut-être celui de la radio si elle parvient à filtrer le bourdonnement insupportable des vuvuzelas qui dépasse paraît-il les 120 décibels, une « dose » susceptible de provoquer des dégâts irréversibles pour certaines oreilles…
Comme il y à fort à
parier que ce genre d’instruments sera prochainement importé en France, il y a urgence à prévoir des visites chez des
ORL pour les futurs sourds… Et chez des proctologues pour les
« musiciens » qui se retrouveront immanquablement empalés sur leur vuvuzelas par des victimes excédées par ce
bourdonnement incessant !
Mauvaise pioche pour les caisses de sécurité sociale !