Feedback. Quel collégien, quel lycéen n’a pas été confronté un jour à ce genre de prof de sports qui ne savait rien faire d’autre que se débarrasser de ses élèves en leur mettant un ballon de football entre les pattes… Allergique à ce genre d’activité débile, j’étais devenu expert dans l’art de « quiller » l’objet du délire dans un arbre, sur un toit voisin ou de l’expédier hors de l’enceinte de l’établissement. J’étais même devenu expert dans l’art de crever, voire de « casser » un ballon d’un coup de pied bien ajusté…

Trente ans plus tard, les dérives de la société du football sont aussi évidentes qu’un nez rouge au milieu du visage d’un clown. Elles sont si nombreuses qu’une encyclopédie ne serait pas suffisante pour les recenser.  Lorsque pour la énième fois, la « Marseillaise » est sifflée au stade de France, une palanquée de ministres, (« sinistres » aurait dit Coluche) s’émeuvent de ce « scandale » avant de s’empresser de faire des propositions irréfléchies qui seraient très difficiles à appliquer… Comment arrêter un match et évacuer dans le calme 70000 personnes qui ont payé leur place ? 

Dans d’autres stades, ce sont des insultes racistes, des cris de singes, des saluts nazis qui résonnent, tout ceci s’ajoutant aux histoires de « gros sous », de corruption, de dopage, d’erreurs d’arbitrage et de choix de sélectionneur national.

Il devient important de prendre des mesures drastiques, mais fort heureusement, un plan destiné à rétablir l’ordre est en préparation :

-         Interdire la pratique du football en France.

-         Confisquer et détruire tous les ballons.

-         Dissoudre les clubs de football.

-     Saisir les biens et les comptes en banque des clubs et des joueurs professionnels.

-    Interner les joueurs professionnels, les arbitres et les dirigeants en hôpital psychiatrique.

-      Ficher tous les abonnés des clubs et leur entourage.

-      Création d’une brigade moraliste anti-football dotée de pistolets électriques Tazer et de Flashballs.

-      Envoyer les récalcitrants en camps de redressement et les contraindre à faire leur « Autocritique ».

L’heure est grave… La maladie du football se répand sur la planète à la vitesse d’un virus sournois, extrêmement contagieux et destructeur de cultures millénaires. Dans les pays en voie de développement qu’il « FAUT » jouer au football pour être considéré comme un « GRAND » pays. Misère !

Et si ces propositions n’étaient pas que des élucubrations ?