Dimanche soir, après avoir suivi dès 18H sur Twitter et sur des sites web étrangers les premières estimations des résultats électoraux, c’est en famille devant la télé que j’ai vu la suite sur France 3 pour les élections locales avec quelques coups de « zapette » sur d’autres chaines nationales pour avoir une vue d’ensemble de la situation.
Comme d’habitude, il ne fallait pas être sorcier ou s’appeler « Madame Irma » pour être capable de prédire les déclarations des uns et des autres, ce qui contribue à l’exaspération des électeurs qui se sentent pris pour (et par) des imbéciles, une pilule qui a de plus en plus de mal à passer…
Devant le poste de télé, il n’a fallu que quelques mots à la grand-mère pour résumer parfaitement ce qui s’est dit au cours de la soirée : « Quand je n’ai pas les bons numéros au loto, je ne dis pas que j’ai gagné… ! »… Une analyse qui valait largement celle de n’importe quel politologue !
La vue de certaines mines déconfites assumant difficilement leur défaite, (c’est le moins que l’on puisse dire), avait de quoi donner envie de distribuer quelques « torgnoles » qui pourraient s’avérer aussi efficaces qu’un bon électrochoc… Quoi de plus énervant en effet que ces spécialistes de la langue de bois et des excuses bidons qui font le tour des plateaux de télévision pour expliquer qu’ils ont certes perdu, (mais pas tant que çà…), qu’il ne faut tirer aucune conclusion nationale d’une élection régionale, que Monsieur Besson n’était pas « l’entraineur » de Jean Marie Le Pen et que si ma tante en avait…
A ce stade, il est légitime de se demander si certains intervenants ne boivent pas, s’ils n’ont pas trop longtemps abusé de substances illicites et s’ils ont encore un minimum d’espoir de récupérer un jour leurs esprits…
A Marseille, il n’y avait pas de quoi hausser le niveau des débats, bien au contraire, la triplette de candidats au deuxième tour ayant même refusé de débattre ensemble sur un plateau de télévision.
Et voilà qu’en triant des photos, je suis tombé sur le lieu idéal d’installation des nouveaux locaux marseillais de l’UMP… (On dit : « Merci Tonton Jojo… ! »)
Situé sur le Vieux-Port à l’angle de la Canebière, l’immeuble où se trouve le célèbre « Club Pernod » est idéal. La mairie est proche, le « 51 » et
autres boissons alcoolisées y coulent à flots et au rez-de-chaussée il y a même des locaux de la société des eaux de Marseille, un véritable atout quand on sait qu’il n’y a pas de bon pastis sans
un minimum de flotte…
Toujours dans le même bâtiment, se trouve un magasin « AUDIKA », un spécialiste de la surdité qui en offrant « des solutions pour entendre mieux » aurait pu changer le cours des choses s’il avait été consulté plus tôt…
Enfin, sur la façade, l’enseigne GIC qui rappelle les Grands Invalides Civils fait de l’œil à tous ceux qui se sentent gravement handicapés sans la cocarde tricolore qui orne leur limousine…
Et il ne faut pas négliger non plus que la proximité idéale du quai… Idéale lorsqu’un soir de déprime les cadres du parti auront l’envie irrépressible de se jeter à la mer après avoir survécu à leur défenestration...
Finalement, c’est sympa la politique… !